Une chance que..

Une chance que les publicités destinées aux enfants soient interdites par la Loi de la protection du consommateur ( la LOI article 248 et 249) car mes enfants boivent déjà à l'aune de la publicité: «Maman tu devrais utiliser telle crème car c'est pour les filles!» «Papa, j'ai vu qu'il y avait un nouveau rasoir pour les hommes qui est beaucoup mieux!».

Quand les produits sont vraiment destinés aux adultes, c'est tel que tel. Mais les céréales sucrées ou les collations au yogourt genre Yop ne sont pas fabriquées pour les papilles gustatives des adultes! Les publicitaires s'en sortent car ils ont le droit de faire de la pub au plus de 14 ans, mais c'est drôle comme le placement de produit se fait dans les émissions écoutées par les moins de 14 ans!

Cela fait des courses à l'épicerie longue...«Maman, achètes ces céréales, je les ai vu à la tv. C'est bon!» »Petit amour, tu te rappelles la dernière fois que Maman a acheté un produit que la tv disait bon? Tu l'as détesté. Il ne faut pas croire les publicités.» «Oui mais celui-là c'est pas pareil, celui-là est bon!»

Que faire devant la logique d'un enfant de 7 ans? On a beau expliqué jusqu'à perdre haleine, il a fait son idée depuis longtemps. «Non, Maman n'achète pas des collations aussi sucrées. Ce n'est pas bon pour la santé.» «Oui mais Maman, c'est bon pour mon bedon.»

Prochaine étape

Le temps file à une vitesse vertigineuse. Me voilà en train de chercher une école secondaire pour Grand monstre poilu! Enfin, ce n'est pas le même genre de course que mes collègues (voir ancien texte)mais quand même, j'ai le choix entre deux écoles!!! La privée, Vanguard spécialisée en dyslexie, et le public, je ne sais pas trop encore quelle école.

Donc, je ramasse ce qu'il me faut pour Vanguard. Oups! il me manque une info. En téléphonant à l'admission, j'apprends que l'école prend d'abord les références des commissions scolaires, puis ensuite, au mois de mai, contacte ceux qui ont fait leur demande tout seul. Je ne fais ni une ni deux et je contacte ma commission scolaire...pour me faire dire que la CSDM ne fait plus de référence. F-I-N-I. On préfère les garder dans le système. OK, mais où vont-ils? Sait pas. Si cela vous intéresse de le savoir, il faut appeler vous-même l'école secondaire de votre quartier. Si c'est pas elle qui est en mesure de le recevoir, on vous indiquera une autre école. Bonjour l'efficacité! Je me sens en confiance. Si l'école publique prend en charge mon enfant, il sera encadré pas à peu près! On est prêt pour le recevoir c'est sûr...

Ma demande est envoyée à Vanguard aujourd'hui. Il ne sera probablement pas accepté car la dame à l'admission m'a confirmé qu'ils ne prennent pas d'enfants en bas de 13 ans pour le secondaire et Grand monstre poilu n'aura pas atteint cet âge vénérable au moment voulu. J'aurai donc trois choix: ils lui offriront peut-être une place à Vanguard au primaire, il redouble sa 6e où il est présentement (son option préférée) ou il va au public.

Laissez-moi vous dire que la dernière option n'est pas envisagée avec plaisir par ses parents. Si vous voulez les garder dans le système, organisez-vous pour les recevoir comme au primaire, avec des classes précises, des services en place et une structure déjà fonctionnelle. Après tout, c'est un segment de clientèle en croissance qui vient de plus en plus avec des budgets alléchants. On veut garder les subventions dans le système publique. C'est clair que les commissions scolaires voient leur bénéfice. Fine. Mais ce sont des enfants qui ont besoin de services qui ne se trouvent pas à la dernière minute. Si vous ne savez pas où les envoyer, on est mal parti!

Ce n'est pas dans mes habitudes

J'ai créé ce site pour parler des jeunes dyslexiques, mais il y a des causes importantes dans la vie. La culture en est une. Je ne suis pas une gauche du Plateau (quoi que j'y ai vécu!). Je suis restée toute ma vie dans des petits villages, dans les coins les plus reculés du Québec et je suis contre les coupures, contre la censure des Conservateurs.

J'aimerais rajouter que j'ai connu pas mal d'artiste dans ma vie. Seule une minorité vit confortablement sa vie, ceux qui joue à la télé, ceux qui font beaucoup de publicité, par exemple. Ceux qui ont ces subventions gagnent en général moins de 20 000$ par année. Sans ces subventions par de tournées internationales parce qu'ils n'ont pas les moyens. Lâchez-moi les gras durs, Mme Verner! Le fait que vous proclamiez que ce sont des chats gras prouve votre méconnaissance du milieu et votre manque de jugement.

Si les porte-paroles sont vos vedettes préférées, ce ne sont pas les récipiendaires des subventions coupées. Ils sont justes plus visibles parce qu'ils sont connus et ils se servent de cette reconnaissance pour aider leurs collègues moins connus.

Que faire, quoi faire?

Vous connaissez tous le dicton: faites attention à ce que vous souhaitez, vous risquez de l'avoir ? C'est un peu mon cas. J'ai toujours rêvé d'avoir une maison où les amis de mes enfants viendraient jouer, être le point de rencontre de tout le monde, là où c'est cool! Eh bien, j'ai ce que je désire. Dans ma ruelle, c'est mon sous-sol le lieux de rencontre de prédilection. C'était le cas avant même qu'on achète une Wii à nos fils (après une immense vente de garage!).

Voilà que le petit voisin s'amène dimanche avec un ami. Je l'ai su car j'ai vu des paires de souliers différentes devant ma porte patio. Ils étaient entrés directement, sans passé go et sans me le dire...

Ok, me suis-je dit. Faut vivre avec quelques petits inconvénients. La journée continue. Il pleut constamment donc les garçons sont en bas et jouent avec la Wii. Il y a une éclaircie, je veux les envoyer dehors et voilà que le petit nouveau que je ne connais pas rouspète...Ok. On explique les règles de la maison un petit peu, tout le monde va dehors pendant 30 minutes. Le revoilà qui entre dans la maison, seul. Il veut descendre en bas pour jouer, seul, sans mes fils. Euh... non, lui ai-je dit, on descendra quand mes fils voudront entrer et jouer en bas. C'est d'ailleurs ce qui arrive quelques minutes plus tard. Il descend donc avec la gang et j'entends (j'imagine que cela se voulait discret) enfin je peux descendre!

Me voilà donc perplexe et en grande réflexion. Je veux bien que les enfants viennent jouer, mais avec mes fils, pas profiter de leur jeux et au diable le reste. Les enfants ne se sont pas plaints, ils l'ont trouvé gentil d'autant plus qu'il a réussi à les faire avancer grandement dans leur jeu et leur faire traverser des niveaux difficiles. Moi je suis pas certaine de trouver l'attitude acceptable et je n'aime définitivement pas ne pas savoir qui entre dans ma maison...Que faire quoi faire? Il revient ou pas?

La discipline ou la télévision?

Je me suis toujours demandée comment se passait les matins ailleurs? Chez moi, c'est une montagne russe! S'ils ont une partie de Wii intéressante en cours, ils ovnt se dépêcher pour jouer un peu avant de partir. Les vêtements, les dents, le petit dej s'enfilent à la vitesse de l'éclair, pour aller en bas finir la partie. Sinon, c'est le bordel! On s'amuse, on s'agace, on se chicane. Tout sauf s'habiller, se brosser les dents etc.. J'ai pourtant tout essayer,
l'attitude positive: à chaque bon coup, on souligne à gros trait que tu est gentil, que tu es bon! Cela marche pendant quelques jours car ensuite, ils te voient venir avec tes gros sabots...
l'attitude cool: allons allons les enfants, faites plaisir à maman, on se dépêche!
l'attitude matrone de dortoir: vous avez 5 minutes pour tout faire sinon j'enlève des privilèges! Est encore la meilleure mais mon dieu que c'est épuisant de faire cela!
La meilleure avec le plus jeune, qui est de tout façon le plus délinquant... attention Petit monstre, tu vas rater Toc toc toc...

Ça y est je suis une vraie mère imparfaite

Y'a des limites à tout, même à mon amour!

J'aime mes enfants. Je les aime assez pour me taper quelques navets de cinéma de temps à autres pour leur faire plaisir. Mais là c'est assez. Aucun amour ne peut résister à cela: Beverley Hills Chihuahua. Même la bande annonce est un navet! Mes fils ont beau me supplier: «Ils sont tellement cutes!», pas question. Je reste ferme devant leur larme. Il est temps pour eux d'apprendre qu'il y a une limite à mon amour pour eux. Cela forge le caractère!

Cour de sensibilisation des professeurs

Le ministère de l'Éducation semble tenir parole et a organisé des cours de sensibilisation aux troubles d'apprentissage auprès des professeurs. Ma belle-soeur, qui est elle-même professeur au secondaire, a suivi le séminaire. Elle a une perspective différente des autres car j'ai parlé beaucoup de Grand monstre poilu et de ses problèmes en famille.

Le cour présente des vidéos pour expliquer comment le jeune se sent dans une classe où il ne peut rencontrer les exigences avec différents scénarios selon les caractéristiques des professeurs, que peuvent-ils faire, quelles sont les pistes de solution pour que le jeune vivent des victoires de temps à autres. Elle me dit qu'il n'y avait pas un oeil sec dans la classe. Elle, en particulier, pleurait comme une Madeleine. Évidemment, c'est une chose que d'en entendre parler et une autre de vivre quelques minutes dans leur soulier mais c'est déjà un bon pas vers la bonne direction. Le but n'est pas de niveller par le bas l'éducation en classe parce qu'un élève présente des difficultés, mais bien d'adapter les exigences juste pour lui, pour que lui aussi profite du même enseignement que les autres.

Si, même avec des exigences adaptées, il ne peut suivre. C'est qu'il doit se trouver dans une classe spéciale et il faut plus de place dans notre système pour cela. Mais déjà, pour le parent, se présenter devant le prof pour expliquer les difficultés de son enfant et ne pas à avoir à commencer à faire un cour scientifique 101 de la dyslexie simplifie la tâche. On peut passer plus rapidement aux choses plus importantes comme le plan d'intervention et voir avec eux les objectifs que notre enfants est capable d'atteindre.

Si vous êtes intéressé à comprendre les troubles un peu plus, cliquer ici. Le site pointe également vers des vidéos que l'on peut acheter.