Le secondaire maintenant

Je n'arrive pas à croire que je suis la mère d'un futur adolescent au secondaire. Faut croire que c'est vrai, car j'ai visité sa peut-être future polyvalente hier avec lui et sa classe, l'école secondaire Jeanne-Mance.

Encore une fois, la Commission scolaire les "parque" dans la pire école du territoire. Une école qui a sérieusement besoin de rénovation et qui avait une réputation peu enviable. La directrice du service de garde de l'ancienne école de Grand monstre poilu y a déjà travaillé et nous en avait parlé en terme très peu encourageant. Même chose pour son école actuel, Saint-Gabriel-Lalemant. Je dois dire que cette expérience m'a toutefois démontrée que la réputation et l'état des lieux n'est pas corolaire à la qualité de l'enseignement pour les DGA-TA. À Saint-Gabriel, la direction est impliquée, les professeurs sont allumés et les services sont adéquats. N'empêche, la première visite est un choc absolu.

Vous vous demandez pourquoi ce sont ces écoles qui veulent de ses enfants et pourquoi la Commission scolaire est trop heureuse de les envoyer là? L'argent. Ces enfants viennent avec des budgets. Tout à coup l'école peut engager des ressources. Elle peut demander des sous pour les infrastructures. Donc la pire école les reçoit et a accès, par la même occasion à des fonds. Une pierre deux coup pour la commission.

Donc sa future peut-être nouvelle école continue le même cheminement que le primaire DGA-TA à Saint-Gabriel-Lalemant ou Au pied de la montagne, pavillion Saint-Jean-Batiste (les deux écoles publiques qui accueillent les enfants avec des problèmes de dyslexies sur le territoire de la CSDM). On les prend où ils sont rendus. Si il est en français de 4e année, on continue français 4e année. On fait la même chose pour les mathématiques. Le reste, on fait du secondaire 1 mais adapté à leur besoin. Le but avoué est de les passer dans le système régulier, les envoyer à des écoles alternatives si incapable de faire face à la musique ou au professionnel court.

J'ai quand même le gros bout du bâton. C'est nous qui vont décider où il va aller car nous avons toujours l'option d'une dérogation pour recommencer sa 6e à Saint-Gabriel.

Pourquoi j'hésite à l'envoyer? Ce n'est pas facile de répondre à la question. De un, nos enfants dyslexiques sont fragiles, ils n'ont pas une estime de soi très forte. Son père et moi avons travaillé fort pour changer cela avec la collaboration de son école, sa classe et ses professeurs qui ont fait des miracles avec lui. Je ne voudrais pas que les difficultés du passage au secondaire viennent briser nos efforts.

De deux, son professeur actuel a trouvé le juste mélange entre les efforts demandés et les capacités de Grand monstre poilu. Résultat, un bond de deux ans en mathématique et de 6 mois en français. Si je le laisse encore un an avec elle, qui sait ce qu'il pourra accomplir. Mais si ce n'est pas elle le titulaire du poste, je ne veux pas qu'il reste. Tant qu'à changer, préférons le secondaire.

Troisièmement, le programme du secondaire est encore très jeune, contrairement à l'école Vanguard, qui elle, fait cela depuis des années. On est encore à l'expérimentation, on pense à ouvrir une troisième classe. Sur tous les élèves qui ont commencé il y a trois ans, seulement deux ont intégré le régulier, alors on se demande ce qu'on va faire pour le reste. Pas très rassurant tout cela.

D'un autre côté, l'école est sur les rangs pour devenir une école internationale en 2010. Cela amènera d'autres opportunités pour mon fils. Je ne penses pas qu'il puisse intégré l'international, mais cela amène des activités intéressantes auxquelles il pourra participé...

Toutes ses pensées tourbillonnent dans ma tête et pour le moment, je n'ai pas d'idée arrêtée.

Qu'est-ce que Grand monstre poilu en pense? La polyvalente l'a gagné avec ses immenses gymnases et sa cafétéria (il a toujours eu envie de manger à la cafétéria me dit-il!). Mais, la directrice a accroché pour de bon mon fils quand elle a raconté ce que les élèves avaient fait en classe de science et technologie. Le professeur a organisé une activité scientifique: les élèves devaient concevoir un parachute pour un oeuf qui tombe du premier étape. L'oeuf devait être intact rendu en bas. Exactement le genre d'activités qu'il adore.

J'appuie le droit du public à l'information, j'appuie la liberté de presse

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Des légumes rigolos?

J'ai lu ce billet dans le site des Z'imparfaites aujourd'hui.J'ai bien ri!Des légumes rigolos? Vraiment? C'est facile de faire accepter des légumes à un enfant de moins de 15 mois. Après cela devient une autre paire de manche...Les miens ont mangé leurs légumes sans problème jusqu'à deux ans, après ils ont commencé à dire non à certains légumes, pour carrément les refuser pendant une certaine période. L'influence des autres à la garderie à jouer un grand rôle dans le refus. Ils sont ensuite revenus à des proportions limitées mais acceptables.

De toute façon je triche allègrement et je les cache en purée un peu partout. Sauf dans les desserts. C'est Grand monstre poilu en chef qui a mis le Hola! sur la pratique, la jugeant hautement illégale.

Ma belle-soeur a eu moins de problème. D'abord ses enfants ne sont pas allés à la garderie, donc moins d'influence négative... Ensuite, comme ses petits idolâtrent leurs cousins (mes fils), elle s'est servi allègrement de leur exemple: «Tu sais Grand monstre poilu adore les brocolis. Petit monstre poilu adore les pois et en mange lui.» Et cela marchait! Il faut dire qu'on se rencontre pas souvent pour manger, alors cela passait comme dans du beurre parce que sinon, elle aurait eu à patiner fort pour expliquer les assiettes encore pleines de mes fils à la fin du repas.

J'ai adopté une nouvelle attitude face aux habitudes alimentaires de mes enfants. On essaie au moins une fois avant de dire non. Je réussis à introduire un légume comme cela. Cela prend 60 fois avant qu'on l'adopte dit-on... C'est pas grave, je suis patiente.

Petit train va loin, comme on dit, Grand monstre poilu, du haut de ses 11 ans, commence à manger des saveurs qu'il ne touchait pas avant, comme du poulet Général Tao, par exemple. Faut pas se décourager!

J'ai même essayer de les avoir par leur point faible: la publicité. Ils sont toujours en train de vouloir me faire acheter un produit parce que la pub qu'ils ont vu dit que c'est bon à manger. J'ai acheté des légumes Artic Garden qu'on fait cuire au micro-ondes grâce à la vapeur. Vous savez, ceux où les amis imaginaires des enfants (un ogre et un lion) finissent l'assiette? Cela n'a pas marché côté légumes. Mais peut-être que j'ai prouvé mon point: la publicité ne dit pas toujours la vérité!

Autres petites choses de la vie ou des piles svp!

Des piles. J'ai l'impression d'acheter des piles à toutes les fois que je vais à l'épicerie. En fait, ce n'est pas une impression. J'achète des piles à une vitesse vertigineuse. Et interdiction de les jeter à la poubelle, dixit Petit monstre poilu à qui on a dit à l'école que ce n'était pas bon pour l'environnement. Ok, Maman veut bien poursuivre ton éducation environnementale à la maison, mais dis-moi, mon chéri, ont-ils dit où on pouvait les jeter? Apparemment, non. Cela me fait une belle jambe. Alors non seulement j'achète une quantité de piles phénoménales mais en plus je me trouve avec un paquet de piles vides! Super.

Vous savez ces petites voitures que j'ai trouvé pour Noël? Eh bien, elles ont besoin de 6 piles AA chaque. Pour une durée de 2 heures maximum de jeu. Maintenant, on doit également compter dans mes besoins, les manettes de la Wii, deux piles AA chaque. On change à tous les trois semaines environ.

Il y a toujours l'achat de piles rechargeables. Elles sont chères à l'achat. Pour avoir le nombre donc j'ai besoin, je dois calculer en fonction de la rotation. Donc, un certain nombre de pile qui charge pendant qu'un autre nombre de pile sont utilisés. Donc 34$ pour des piles rechargeables pour la Wii et 54$ pour l'achat de pile AA seulement, sans compter le chargeur...

Est-ce qu'il a moyen d'être écolo pour moins cher?