Cet article a fait jaser... On a ri jaune de voir les fautes des enfants qui démontraient les lacunes de notre système scolaire. Et si on démontrait autre chose? La conjointe d'un ami, neuropsychologue, a vu tout de suite l'anomalie des fautes «anvendure» «imprecionnant» «foteil». Moi aussi. Ce sont les fautes que mon fils dyslexique fait. Et si ces dictées nous montraient autre chose? Que la dyslexie est plus répandue qu'on pensait. Que des tonnes de jeunes arrivent à passer entre les mailles du filet, sans jamais être diagnostiqués, passant péniblement d'année en année, se demandant pourquoi le français est si difficile. Comment le savoir sans faire les tests? Si notre système montrait plutôt son incapacité à cerner les problèmes?
Chose certaine, on fait les gorges chaudes de leurs fautes, mais ces jeunes peuvent se reconnaitre aujourd'hui. Ils voient étaler pour tout le Québec leurs lacunes. Comme dit mon chum, «j'espère que leurs parents ne lisent que le Journal de Montréal».
Les dictées au secondaire
Posted by Sophie
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2 Responses to "Les dictées au secondaire"
entièrement en accord.
Je travaille très fort avec mon fils (sec 3) et encore aujourd'hui les erreurs demeurent les mêmes. Et pourtant... j'ai demandé à plusieurs reprises s'il n'était pas dyslexique... On m'a répondu la même histoire depuis sa première année... Ce n'est pas grave, ça va se replacer. Il n'est pas dans une situation problématique. Si vous êtes si inquiète, allez au privé pour le faire évaluer. Je n'avais pas les moyen...
Et aujourd'hui qu'elle est la réponse? Il est trop tard madame, de toute façon l'orthopédagogie c'est pour les 3 premières années du primaire!
Quel soutien !
Je ne sais pas d'où vous m'écrivez alors je ne peux dire si cette suggestion s'adresse à vous. Voici quand même: une évaluation en orthophonie coûte environ 120$ de l'heure et vous devriez en avoir pour au moins trois heures sinon plus. Moi cela m'a coûté 1800$ car j'avais deux professionnelles (une neuropsychologue et une orthophoniste)car Grand monstre poilu avait diverses problèmes et ce n'était pas facile de discerner la cause principale de ses difficultés. Sinon, il y a les universités. Si elles ont des spécialités en psychologies, elles offrent des services à des coûts plus que raisonnables (20$ de l'heure si je me souviens bien) mais il y a une longue liste d'attente et le diagnostique prend plus de temps car ce sont des étudiants en dernière année qui le font, surveillés par des professeurs ( comme des les hôpitaux universitaires).
Reste les centres comme Marie Enfant et Raymond Dewar, si vous êtes à Montréal. Ces centres vous acceptent ou pas sur la base d'une évaluation extérieure sinon, il faut qu'un médecin vous réfère et cela prend du temps.
Ceci étant dit, il y a de l'orthopédagogie au secondaire également, la CSDM en offre dans certaines écoles. Si vous avez des besoins, rencontrez votre directeur d'école ou l'assistant directeur qui est des fois plus accessible. Faites part de vos besoins pour qu'ils fassent une demande à la Commission scolaire de votre coin. Marche pas? Contactez votre conseiller scolaire du coin, prenez rendez-vous et plaidez votre cause avec ou sans le directeur. Les services existent mais il faut creuser, se battre, pleurez, être fine avec les autorités et leur démontrer que vous avez des besoins et que le gouvernement a donné des sous...
Je compatis avec vous et j'espère qu'une de mes suggestions vous sera utile. Il n'est jamais trop tard pour agir même les adultes peuvent avoir de l'aide. Les CEGEP et les Universités ont de l'aide pour ces étudiants, si vous arrivez avec un diagnostique, qui va de la prise de note à du temps supplémentaires pour les examens.
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