Des fois, on s'accorche à la plus petite note d'encouragement possible

C'est la rencontre avec le prof et l'orthopédagogue de Petit monstre poilu hier soir. On a engagé Grand monstre poilu pour garder son petit frère une demi-heure (l'école est à 4 maisons de chez moi avant que vous appeliez la DPJ!). Je me suis tournée vers mon conjoint: «J'aimerais cela, des fois, avoir UNE rencontre facile, juste une fois, juste pour voir comment on se sent comme parent quand ton enfant va bien partout!»

Mes enfants sont merveilleux, je ne les échangerais pas pour tout l'or du monde, mais cela ne veut pas dire que, des fois, je trouve lourd d'être leur mère. Mon Dieu, c'est horrible de dire cela! Mais je me suis promis que je serais sincère avec moi-même et avec les autres dans ce blog pour que les autres parents sachent qu'ils ne sont pas seuls à avoir les mêmes sentiments. C'est aussi pourquoi je reste anonyme (relativement en tout cas).

Comme prévu, la rencontre avec l'ortho a débuté sur les chapeaux de roues... Première phrase ou presque: «J'ai un problème avec votre fils». Cela commence bien. On est des vieux de la vieille, on laisse parler et on fini par comprendre qu'elle a de la difficulté avec sa difficulté à se concentrer et quelque fois, Petit monstre poilu fait des crises quand il ne comprend pas en plus de se décourager très vite. OK. on signe le plan d'intervention appelé dans nos écoles de PIA. Une longue liste d'apprentissage que Petit monstre poilu doit acquérir, qu'il ne réussit pas et qu'il devrait maîtriser. Au suivant.

Au tour du professeur maintenant. Il prend la peine de faire de la récupération avec Petit monstre poilu deux à trois fois par semaine après les cours et travaille avec lui sa phonétique. Il est optimiste, il adore notre fils. Il avoue avoir été ferme avec lui au début car Petit monstre poilu ne voulait pas travailler. Mais on l'a rassurer, on est d'accord avec la fermeté. Selon nous, les enfants comme les nôtres ont besoin d'un cadre strict, dans lequel ils peuvent s'épanouir car les règles sont claires et ils les comprennent. Il est encourageant, un baume de fraicheur sur mes plaies.

De retour à la maison, on a félicité Petit monstre poilu pour ses efforts constants, sa persévérance et ses accomplissements. Après, on s'est regardé. «On va essayer de ne pas faire une montagne avec cela. Pour le moment, on ne peut rien faire, m'a-t-il dit.» Facile à dire, pas facile à faire.

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